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The Facts and Norms Newsletter #5

ISSN 2965-8780

25 Mai 2024 | Nº. 5

Equipe de Rédaction: Henrique Napoleão Alves, Sarah Ebram Alvarenga, João Fernando Martins Posso, Felipe Martins Anawate

Editorial

 

Bienvenue dans la cinquième édition de la newsletter Faits et normes pour 2024. Ce mois-ci, nous poursuivons notre engagement à fournir des analyses et des mises à jour sur les développements importants en matière de droit international et de droits de l'homme.


Dans ce numéro, nous soulignons l'indication de mesures provisoires supplémentaires par la Cour internationale de Justice dans le cas de Gaza, où elle a ordonné à Israël de mettre fin à son offensive militaire à Rafah, de maintenir le passage de Rafah ouvert à l'aide humanitaire et d'assurer un accès sans entrave à Gaza pour l'ONU. -des organismes d'enquête mandatés.


En outre, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d'arrêt contre des dirigeants du Hamas et des responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés en Israël et dans la bande de Gaza.


Nous approfondissons également les activités en cours du Tribunal international du droit de la mer. Dans son récent avis consultatif sur le changement climatique et le droit international, le Tribunal a conclu que les émissions de gaz à effet de serre constituent une pollution marine au sens de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et a appelé à une coopération mondiale et régionale pour lutter contre le changement climatique et l'acidification des océans.


Notre couverture s’étend aux décisions importantes des tribunaux régionaux. La Cour interaméricaine des droits de l'homme a tenu le Salvador pour responsable des disparitions forcées survenues pendant son conflit armé dans le cas de Sandoval et d'autres et a mis en avant les garanties judiciaires dans le cas d'Aguirre Magaña. Entre-temps, la Cour européenne des droits de l'homme a rendu des décisions clés sur des sujets allant de la liberté d'expression et du droit à la vie privée et familiale aux questions impliquant la sécurité de l'État et les garanties procédurales, et bien d'autres encore !


Nous vous apportons également des mises à jour de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, notamment sa condamnation de la tentative de coup d’État en République démocratique du Congo et les travaux de la Commission sur les impacts de l’intelligence artificielle sur les droits de l’homme.


Faisant écho aux nouvelles des Nations Unies, nous approfondissons davantage les questions internationales urgentes, telles que l'escalade de la violence au Myanmar, la réponse louable du Brésil en matière de réfugiés et la situation désastreuse des détenus bahá'ís au Yémen.


Comme toujours, notre section d'opportunités académiques et professionnelles connecte les lecteurs avec le meilleur contenu pour l'avancement de carrière ! Cela comprend des appels à communications, des bourses, des stages et des postes à différents niveaux dans le monde universitaire, la société civile et les organisations internationales. Les opportunités de tiers sont fournies à titre informatif. Nous encourageons nos lecteurs à vérifier indépendamment leurs coordonnées.


Enfin, nous sommes fiers de partager les mises à jour du Facts and Norms Institute, y compris notre récent rapport aux Nations Unies sur la violence contre les femmes et les enfants dans le sport. La contribution de l’Institut vise à mettre en lumière la nature multiforme de la violence dans le sport et à plaider en faveur d’une approche de prévention et d’intervention fondée sur les droits de l’homme.


En explorant cette édition, nous vous invitons à vous intéresser au contenu, à réfléchir au rôle des institutions juridiques internationales et à nous rejoindre dans nos efforts en faveur de l'éducation, de la justice internationale et de la dignité humaine.


Bonne lecture !


Professeur Henrique Napoleão Alves, rédacteur en chef

   

    

Actualités Universelles

 


●      La CIJ INDIQUE DES MESURES PROVISOIRES SUPPLÉMENTAIRES DANS L'AFFAIRE GAZA (24 mai 2024)

Le 10 mai 2024, l'Afrique du Sud a déposé une demande urgente auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) aux fins de mesures conservatoires supplémentaires et de modification de mesures antérieures dans l'affaire concernant l'application de la convention sur le génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël ).

L'Afrique du Sud a fait valoir que les mesures précédentes sont insuffisantes pour faire face aux nouvelles circonstances, en particulier à l'attaque israélienne contre Rafah, qui présente des risques extrêmes pour les fournitures humanitaires, les services médicaux et la survie des Palestiniens à Gaza.

Le 24 mai 2024, la Cour a réaffirmé les mesures conservatoires indiquées dans ses ordonnances du 26 janvier 2024 et du 28 mars 2024, qui doivent être mises en œuvre immédiatement et effectivement. La Cour a également indiqué de nouvelles mesures :

- Israël doit immédiatement mettre fin à son offensive militaire à Rafah pour éviter des conditions qui pourraient conduire à la destruction physique du groupe palestinien à Gaza.

-  Israël doit maintenir le passage de Rafah ouvert pour garantir la fourniture sans entrave des services de base et de l'aide humanitaire.

-  Israël doit garantir un accès sans entrave à la bande de Gaza pour tout organisme d'enquête mandaté par l'ONU.

La Cour a également ordonné à Israël de soumettre un rapport sur les mesures prises pour se conformer à cette ordonnance dans un délai d'un mois. La Cour a souligné la grave situation humanitaire à Gaza, qui s'est encore détériorée depuis ses précédentes ordonnances, et a noté les immenses risques associés à l'offensive militaire en cours à Rafah.



●       La CIJ REFUSE LA DEMANDE DE MESURES PROVISOIRES DU MEXIQUE DANS L'AFFAIRE DE L'AMBASSADE (23 mai 2024)

Après avoir conclu ses audiences sur la demande de mesures conservatoires du Mexique dans l'affaire concernant l'ambassade du Mexique à Quito (Mexique c. Équateur) (1er mai 2024), la Cour a rejeté la demande le 23 mai. La Cour s'est appuyée sur les assurances de l'Équateur, tant écrites que verbales, pour conclure qu'il n'existait aucun risque réel et imminent de préjudice irréparable aux droits revendiqués par le Mexique et que, par conséquent, des mesures conservatoires n'étaient pas nécessaires.



●       Le TIDM émet un avis consultatif historique sur le changement climatique et le droit international (21 mai 2024)

Le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) a rendu son avis consultatif sur la demande soumise par la Commission des petits États insulaires sur le changement climatique et le droit international.

Le Tribunal a décidé à l'unanimité qu'il avait compétence pour donner l'avis consultatif demandé par la Commission et a fourni des réponses détaillées aux questions posées. Il a conclu que :

-  Les émissions anthropiques de gaz à effet de serre dans l'atmosphère constituent une pollution du milieu marin au sens de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).

- Les États parties sont tenus, en vertu de l'article 194, de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir, réduire et contrôler la pollution marine due à ces émissions avec la diligence requise, en tenant compte des meilleures données scientifiques disponibles et des normes internationales.

- Les mesures spécifiques comprennent l'adoption de lois et de réglementations pour contrôler la pollution provenant de sources terrestres, de navires et d'émissions atmosphériques, et garantir le respect par l'application.

- Les États parties doivent coopérer aux niveaux mondial et régional, fournir une assistance technique aux pays en développement et surveiller et évaluer les impacts environnementaux.

Le Tribunal a souligné le niveau élevé de diligence raisonnable requis en raison des dommages graves et irréversibles causés par les impacts du changement climatique et l'acidification des océans, ainsi que la nécessité pour les États d'adopter des approches de précaution et écosystémiques dans leurs efforts de conservation.

 

 

●       LE PROCUREUR DE LA CPI DEMANDE DES MANDATS D'ARRÊT DANS LA SITUATION DANS L'ÉTAT DE PALESTINE (20 mai 2024)

M. Karim Asad Ahmad Khan KC, procureur de la Cour pénale internationale, a déposé des demandes de mandats d'arrêt devant la Cour concernant la situation dans l'État de Palestine.

Les demandes visent Yahya Sinwar, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif) et Ismail Haniyeh, dirigeants du Hamas, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés commis sur le territoire d'Israël et dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Ces crimes comprennent extermination, meurtre, prise d'otages, viol, torture et autres crimes dans le contexte de la captivité.

En outre, des requêtes ont été déposées contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés commis dans la bande de Gaza depuis le 8 octobre 2023. Il s'agit notamment de la famine des civils comme méthode de guerre, de persécution, d'extermination, et des attaques intentionnelles contre des civils.



●       LA LIBYE DÉPOSE UNE DÉCLARATION D'INTERVENTION DANS L'AFFAIRE GAZA (10 mai 2024)

La Libye a déposé une déclaration d'intervention auprès de la CIJ dans l'affaire concernant l'application de la convention sur le génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël).

La Libye affirme que les actions d'Israël à Gaza constituent des actes de génocide visant à détruire les Palestiniens en tant que groupe national, racial et ethnique. L’intervention de la Libye se concentre sur l’interprétation appropriée des dispositions de la Convention sur le génocide, y compris les obligations de prévenir et de punir le génocide.

L’Afrique du Sud et Israël ont été invités à soumettre leurs observations écrites sur la déclaration de la Libye.



●       LA CIJ AUTORISE L'OEACP À PARTICIPER À LA PROCÉDURE CONCERNANT LE DROIT DE GRÈVE (6 mai 2024)

La CIJ a autorisé l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique à participer aux procédures concernant le droit de grève en vertu de la Convention n° 87 de l'OIT.

Conformément à l'article 66 de son Statut, la Cour a décidé que l'OEACP est susceptible d'être en mesure de fournir des informations sur la question posée à la Cour par l'Organisation internationale du Travail.



●       CIJ REJETTE LA DEMANDE DE MESURES PROVISOIRES DU NICARAGUA DANS L'AFFAIRE DE LA PALESTINE (30 avril 2024)

La CIJ a rendu son ordonnance sur la demande de mesures conservatoires du Nicaragua dans l'affaire relative aux violations alléguées des obligations internationales dans le territoire palestinien occupé (Nicaragua c. Allemagne). La Cour a estimé que les circonstances n’exigent pas l’exercice de son pouvoir d’indiquer des mesures conservatoires. La CIJ a rappelé ses ordonnances précédentes exprimant son inquiétude quant à la situation à Gaza et a rappelé aux États leurs obligations internationales liées aux transferts d'armes aux parties au conflit, soulignant que ces obligations s'appliquent à l'Allemagne dans ses livraisons d'armes à Israël.

 

 

●       "L'ACTUALITÉ DU MONDE EN BREF": VIOLENCES AU MYANMAR, RÉPONSE AUX RÉFUGIÉS DU BRÉSIL, DÉTENUS BAHÁ'Í AU YÉMEN (20 mai 2024)


- La violence au Myanmar s'intensifie: L'ONU surveille de près l'escalade de la violence dans l'État de Rakhine au Myanmar, en particulier dans les townships de Buthidaung et Maungdaw, où de nouvelles tensions attisées par l'armée ont déplacé des dizaines de milliers de civils, pour la plupart des Rohingyas. Les rapports font état de pénuries alimentaires, de hausse des prix, de pénurie d'eau et de propagation de maladies à Sittwe. Le Haut-Commissaire des Nations Unies Volker Türk et d'autres responsables appellent à une pause dans les combats et à la protection des civils.


- Louange pour la réponse du Brésil aux réfugiés: les politiques inclusives du Brésil en matière de réfugiés, axées sur la protection et l'intégration, ont reçu les éloges du Haut Commissaire assistant du HCR pour les opérations, Raouf Mazou, lors de sa visite. Il a mis en avant les projets innovants réalisés à São Paulo et Manaus et a discuté du processus Cartagena+40 à Brasilia. Parallèlement, de graves inondations dans le Rio Grande do Sul ont touché plus de deux millions de personnes, dont 43 000 réfugiés. Le HCR fournit une aide et une assistance technique.


- Appel à la libération des bahá'ís détenus au Yémen: les experts des droits de l'homme ont demandé la libération immédiate de cinq bahá'ís détenus par les autorités houthistes au Yémen, qui risquent d'être torturés. Les experts, dont le rapporteur spécial Nazila Ghanea, ont condamné la persécution et les discours de haine contre les minorités religieuses, soulignant la situation désastreuse des croyants bahá'ís dans la région.



●       "NOUVELLES DU MONDE EN BREF": ENFANTS DE L'EST DE LA RD CONGO, CONDAMNATION À MORT EN IRAN, SOUTIEN À HAÏTI (13 mai 2024)


Enfants dans l'est de la République démocratique du Congo: le directeur adjoint de l'UNICEF, Ted Chaiban, a appelé à une action urgente pour faire face à l'escalade du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les combats ont créé la pire crise humanitaire depuis 2003. Avec 7,2 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, les enfants sont confrontés à de graves violations, notamment en étant tués, mutilés et recrutés par des groupes armés. Chaiban a souligné la nécessité d'efforts diplomatiques pour résoudre le conflit et protéger les civils.


Condamnation à mort en Iran: des experts des droits de l'homme de l'ONU ont exhorté l'Iran à annuler la peine de mort prononcée contre le militant anti-corruption Mahmoud Mehrabi, reconnu coupable de corruption et d'autres accusations liées à son activisme en ligne. Les experts ont souligné les sanctions sévères imposées par l'Iran à l'encontre de la liberté d'expression, notant qu'au moins cinq personnes ont été condamnées à mort à la suite de manifestations contre la mort de la jeune militante Mahsa Amini. Ils ont appelé à des amendements à la Constitution iranienne et au code pénal pour interdire les exécutions.


- Soutien aux Haïtiens: les organisations humanitaires continuent de fournir une aide à des milliers de personnes à Port-au-Prince, en Haïti, dans un contexte de violence persistante des gangs. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a signalé des attaques à Gressier et des déplacements de résidents. Actuellement, 362 000 personnes sont déplacées en Haïti, dont 160 000 dans la région de la capitale. Depuis mars, le Programme alimentaire mondial a aidé plus de 800 000 personnes dans tout le pays, notamment en distribuant des repas à 95 000 personnes déplacées à Port-au-Prince.

 

 

Nouvelles Régionales

 

 

●       LA CIDH DÉCLARE LE SALVADOR RESPONSABLE DES DISPARITIONS FORCÉES PENDANT LE CONFLIT ARMÉ DANS LE CAS DE SANDOVAL ET AUTRES (16 mai 2024)

La Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) a déclaré le Salvador responsable des disparitions forcées de Patricia Emilie Cuéllar Sandoval, Mauricio Cuéllar Cuéllar et Julia Orbelina Pérez pendant le conflit armé. La Cour a également conclu que la disparition de Patricia Emilie Cuéllar Sandoval violait le droit de défendre les droits de l'homme et que l'État était tenu responsable de l'impact sur les familles des victimes.



●       LE SALVADOR A VIOLÉ LES GARANTIES JUDICIAIRES DANS L'AFFAIRE AGUIRRE MAGAÑA, CONCLUE LA CIDH (16 mai 2024)

Dans l'affaire Aguirre Magaña c. El Salvador, la CIDH a déclaré El Salvador responsable de la violation des garanties judiciaires et des droits de protection en raison d'un manque de diligence raisonnable et d'un délai raisonnable. La Cour a constaté que Miguel Ángel Aguirre Magaña ne disposait pas d'un recours effectif pour garantir ses droits.



●       LA CIDH PRÉSENTE LE RAPPORT ANNUEL 2023 (10 mai 2024)

La juge Nancy Hernández López a présenté le rapport annuel 2023 de la Cour interaméricaine des droits de l'homme à la Commission des questions juridiques et politiques de l'OEA. Le rapport met en lumière les activités de la Cour, notamment 34 nouvelles affaires, 24 audiences publiques et 33 jugements rendus. La Cour a également mis l'accent sur les décisions relatives à l'égalité, à la non-discrimination et à l'impact de la corruption sur la démocratie. Le rapport complet (en espagnol) est disponible ici.



●       LA CIDH SE VISITE AU BRÉSIL POUR UN DIALOGUE SUR L'URGENCE CLIMATIQUE (10 mai 2024)

La CIDH se rendra au Brésil du 20 au 30 mai pour sa 167e session ordinaire, en se concentrant sur l'avis consultatif "Urgence climatique et droits de l'homme". La session comprend des auditions publiques à Brasilia et Manaus, auxquelles participent 116 délégations, et vise à aborder les divers impacts des urgences climatiques dans la région.



●       LA CIDH conclut sa 166ème SESSION ORDINAIRE AVEC LA DÉLIBÉRATION DES AFFAIRES CLÉS (10 mai 2024)

La CIDH a conclu sa 166e session ordinaire, tenue à la Barbade sur place et à distance.

Au cours de la session, la Cour a délibéré sur plusieurs affaires importantes. Dans l’affaire Poggioli c. Venezuela, la Cour a examiné des allégations de détention arbitraire et de violations des garanties et protections judiciaires concernant Ovidio Jesús Poggioli Pérez. Une autre affaire cruciale, Communautés Quilombolas de Alcântara c. Brésil, traitait des violations présumées des droits de propriété collective de 152 communautés Quilombolas du Maranhão, notamment des questions liées aux titres de propriété, à l'établissement d'une base aérospatiale sans consultation appropriée, à l'expropriation des terres et au manque de droits de propriété. de recours judiciaires.

La Cour s'est également concentrée sur le contrôle de l'exécution de ses arrêts. Il a publié des résolutions dans plusieurs affaires, notamment Brítez Arce contre l'Argentine, Aroca Palma contre l'Équateur, Massacres d'El Mozote contre le Salvador, Girón contre le Guatemala, Miskito Divers (Lemoth Morris et autres) contre le Honduras et Azul Rojas Marín contre Pérou.

 

 

●       La CIDH conclut un dialogue historique sur l’urgence climatique à la Barbade (30 avril 2024)

La CIDH a conclu un dialogue historique sur "l’urgence climatique et les droits de l’homme" à la Barbade. La session comprenait des présentations d'États, d'organisations internationales et de la société civile, soulignant l'intérêt mondial considérable pour la lutte contre les impacts du changement climatique sur les droits de l'homme. Le dialogue devrait se poursuivre au Brésil lors de la prochaine session de la Cour, du 20 au 30 mai 2024.



●       LA CADHP CONDAMNE LA TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (20 mai 2024)

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a condamné la tentative de coup d’État en République démocratique du Congo, soulignant l’importance de la démocratie et des transitions constitutionnelles du pouvoir. La Commission a exhorté tous les acteurs à protéger les droits de l'homme par la suite.



●       LA CADHP S'APPRÊTE À TENIR SA 79ÈME SESSION ORDINAIRE (9 mai 2024)

La CADHP tiendra sa 79ème Session ordinaire du 14 mai au 3 juin 2024 dans un format hybride. La session abordera les questions liées aux droits de l'homme en Afrique, examinera les rapports et examinera les demandes de statut d'observateur.



●       LA CADHP EXPRIME SA PRÉOCCUPATION CONCERNANT LES INONDATIONS AU KENYA (3 mai 2024)

La CADHP a exprimé son inquiétude face aux inondations dévastatrices au Kenya, qui ont causé 200 morts et déplacé 150 000 personnes. La Commission a exhorté le gouvernement kenyan à fournir des secours d'urgence et à développer des infrastructures résilientes aux catastrophes.



●       La CADHP COMMÉMORE LA JOURNÉE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE (3 mai 2024)

La CADHP a commémoré la Journée mondiale de la liberté de la presse, soulignant le rôle crucial du journalisme dans la lutte contre la crise environnementale. La Commission a appelé à une divulgation maximale des informations et à la protection des journalistes.



●       LA CADHP ORGANISE UN ATELIER SUR L'IA ET LES DROITS DE L'HOMME À NAIROBI (2 mai 2024)

La CADHP organise une réunion de validation d'experts à Nairobi pour examiner une étude sur l'impact de l'IA, de la robotique et des nouvelles technologies sur les droits de l'homme. La réunion vise à élaborer des lignes directrices traitant de ces questions émergentes.



●       #DISCOVERYMYAFRICA : CÉLÉBRER LA VIE AFRICAINE (2 mai 2024)

L'Union africaine et Google Africa ont lancé le #DiscoverMyAfrica Shorts Challenge, invitant les créateurs YouTube à partager des vidéos présentant la vie africaine. Cette campagne, qui s’inscrit dans le cadre des célébrations du Mois de l’Afrique, vise à promouvoir les échanges culturels et à mettre en valeur le potentiel créatif de l’Afrique.

 

 

●       LA CADHP INAUGURE UN FORUM CONJOINT DE MÉCANISMES SPÉCIAUX (30 avril 2024)

La CADHP a tenu son premier Forum conjoint des mécanismes spéciaux, axé sur la promotion des droits de l’homme sur le continent. Les participants ont discuté de l'état des droits de l'homme, de la ratification des instruments et de la promotion de partenariats pour combler le fossé entre les aspirations et les réalités.



●       CADHP DÉTROIT LA DÉCÈS DE 38 MIGRANTS À DJIBOUTI (26 avril 2024)

La CADHP a exprimé sa profonde tristesse suite à la mort de 38 migrants, dont des enfants, dans le naufrage d'un bateau au large de Djibouti. La Commission a appelé à des routes migratoires plus sûres et au respect des obligations en matière de droits de l'homme pour éviter de telles tragédies.



●       LES COURS AFRICAINES ET CEDEAO RENFORCENT LE PARTENARIAT (25 avril 2024)

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples effectue une visite d’échange d’une semaine à la Cour de justice de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, pour partager les meilleures pratiques et renforcer la coopération. Cette visite fait suite au renouvellement de leur protocole d'accord en juin 2023, visant à améliorer la prestation de la justice en matière de droits humains en Afrique.



●       CEDH: DOMENJOUD c. FRANCE (16 mai 2024)

Les requérants, Cédric Domenjoud et Joël Domenjoud, ont été assignés à résidence de manière préventive par les autorités françaises pendant l'état d'urgence déclaré après les attentats terroristes de Paris en novembre 2015.

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a évalué si les mesures imposées aux frères constituaient une privation ou une restriction de liberté au sens de l'article 5 de la Convention européenne des droits de l'homme et la légalité et la proportionnalité de ces mesures au regard de l'article 2 du Protocole n° 4. .

La CEDH a estimé que les assignations de résidence n'empêchaient pas la capacité d'entretenir une vie sociale et des contacts extérieurs. Compte tenu de la durée et de la mise en œuvre de la mesure, la Cour a considéré qu'il s'agissait d'une restriction et non d'une privation de liberté, jugeant ainsi le grief tiré de l'article 5 incompatible avec la Convention. Concernant la violation alléguée de l’article 2 du Protocole n° 4, la Cour a noté que les mesures doivent être licites, poursuivre un objectif légitime et concilier les intérêts publics et individuels.

Pour Cédric Domenjoud, la Cour n'a constaté aucune violation, estimant que l'assignation à résidence, bien que restrictive, était justifiée par l'objectif d'assurer l'ordre et la sécurité publics lors de la COP 21. La mesure était proportionnée au but légitime poursuivi, compte tenu de la menace de manifestations violentes et d’actions violentes antérieures impliquant le requérant.

Toutefois, pour Joël Domenjoud, la Cour a constaté une violation, invoquant des garanties procédurales insuffisantes. Les tribunaux administratifs n'ont pas suffisamment évalué le risque concret posé par les agissements de Joël, n'ayant pas démontré la nécessité de mesures restrictives fondées sur son comportement ou ses projets. La Cour a noté le caractère disproportionné de la restriction, compte tenu notamment de l'absence de justifications détaillées dans les dossiers administratifs.

Le juge Mourou-Vikström était dissident. Elle a fait valoir que les deux frères étaient impliqués dans des activités similaires et avaient participé aux mêmes réunions et actions liées aux manifestations de la COP 21. Elle n'a trouvé aucune raison impérieuse de faire une différence entre les deux frères en termes de risque qu'ils représentaient ou de nécessité des mesures prises à leur encontre.

 

 

●       CEDH: LUTGEN c. LUXEMBOURG (16 mai 2024)

L'affaire concernait M. André Lutgen, un avocat qui a été condamné à une amende pour avoir prétendument insulté un juge dans un courrier électronique envoyé aux autorités compétentes pour signaler une situation qu'il jugeait inacceptable. M. Lutgen, représentant ArcelorMittal, avait envoyé un courrier électronique au juge, exprimant ses inquiétudes quant au fait qu'un retard dans la levée des scellés sur une installation électrique après un accident mortel pourrait entraîner des répercussions économiques. N'ayant reçu aucune réponse, il a porté l'affaire devant les ministres de la Justice et de l'Économie ainsi qu'au procureur de la République, qualifiant la situation de « absolument inacceptable » et faisant référence à des incidents passés avec le juge.

La CEDH a estimé que les propos de M. Lutgen constituaient des jugements de valeur fondés sur une base factuelle suffisante et n'avaient pas été rendus publics. Ces déclarations, bien que critiques et inappropriées, ne constituent pas des insultes gratuites ni des attaques personnelles. La Cour a reconnu que M. Lutgen défendait les intérêts de son client dans une situation d'urgence et a jugé les sanctions pénales injustifiées. La motivation des autorités nationales pour justifier les sanctions était insuffisante et non pertinente. La CEDH a statué à l'unanimité que la condamnation pénale était disproportionnée et violait la liberté d'expression de M. Lutgen au titre de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme.



●       CEDH: MIRZOYAN C. RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (16 mai 2024)

Le requérant, M. Artur Mirzoyan, ressortissant russe, contestait le refus des autorités tchèques de prolonger son permis de séjour de longue durée à des fins professionnelles ainsi que le refus de sa demande de permis de séjour de longue durée à des fins familiales. Ces refus étaient fondés sur des documents classifiés indiquant qu'il était considéré comme une menace pour la sécurité nationale et l'ordre public. Ces documents étaient en partie accessibles à son avocat mais n'étaient pas divulgués à M. Mirzoyan lui-même.

La CEDH a considéré que, même si les refus portaient atteinte au droit de M. Mirzoyan au respect de sa vie familiale garanti par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme, cette ingérence était justifiée. La Cour estime que les autorités et les tribunaux tchèques ont fourni des garanties procédurales suffisantes et que le requérant a eu une possibilité adéquate de contester les décisions. Les tribunaux nationaux ont eu accès aux informations classifiées et ont examiné leur crédibilité et leur fiabilité, garantissant ainsi que la limitation des droits procéduraux de M. Mirzoyan était contrebalancée par des garanties appropriées.

La Cour a également déterminé que les autorités tchèques avaient dûment pris en compte les liens familiaux de M. Mirzoyan et l'intérêt supérieur de ses enfants. Malgré les allégations du requérant, la Cour estime qu'il n'a pas fourni suffisamment d'informations sur sa situation familiale et que les autorités ont correctement mis en balance les intérêts de la sécurité nationale et son droit à la vie familiale. Par conséquent, la Cour a conclu que les autorités tchèques n'avaient pas outrepassé leur marge d'appréciation en refusant les permis de séjour. La CEDH n’a donc constaté aucune violation de l’article 8 de la Convention.



●       CEDH: SOMOGYI c. HONGRIE (16 mai 2024)

L'affaire concernait Mme Mária Somogyi, qui a été condamnée à payer une indemnisation pour une violation des droits de la personnalité d'une municipalité après avoir partagé la publication Facebook d'un tiers. Le message critiquait la gestion des biens appartenant à la municipalité et l'utilisation des fonds publics.

La CEDH a estimé que la procédure civile en diffamation contre Mme Somogyi, qui visait à protéger la réputation de la municipalité, ne poursuivait aucun but légitime au sens de l'article 10 § 2 de la Convention européenne des droits de l'homme. La Cour a souligné que les organismes publics ne jouissent pas de droits fondamentaux et que l'affaire ne concernait pas l'exercice de la puissance publique mais plutôt des droits de propriété. Il a également noté que la municipalité, étant une entité publique financée par les contribuables, ne jouissait pas de la même protection juridique que les acteurs privés concurrentiels.

La CEDH a statué à l'unanimité que l'ingérence dans la liberté d'expression de Mme Somogyi n'était pas justifiée et violait l'article 10 de la Convention. La Cour lui a accordé une indemnisation pour préjudice matériel et moral, ainsi que pour frais et dépens.

 

 

●       CEDH : MITRESKA c. MACÉDOINE DU NORD (14 mai 2024)

La requérante, Mme Mirjana Mitrevska, citoyenne de Macédoine du Nord, a rencontré des difficultés pour accéder aux informations sur ses origines biologiques et aux informations de santé sur ses parents biologiques en raison de son statut d'enfant adopté. En vertu de la loi macédonienne du Nord, les informations concernant les adoptions finalisées sont considérées comme un secret officiel et ne peuvent pas être divulguées, ce qui empêche le demandeur d'obtenir les informations souhaitées.

La CEDH a évalué si les mesures imposées constituaient une violation du droit de Mme Mitrevska au respect de sa vie privée et familiale au titre de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. L'affaire était centrée sur l'équilibre entre l'intérêt de l'État à maintenir la confidentialité des dossiers d'adoption et le droit de l'individu de connaître ses origines et ses antécédents médicaux.

La Cour a estimé que les autorités nationales n’avaient pas réussi à trouver un équilibre entre ces intérêts concurrents. L'absence de dispositions permettant l'accès à des informations non identifiantes sur les origines d'une personne adoptée et l'absence d'exceptions pour raisons médicales constituent des lacunes importantes. L'application généralisée par les autorités des lois sur le secret, sans tenir compte des besoins et des arguments spécifiques de la requérante, notamment en ce qui concerne ses problèmes de santé, a été jugée inappropriée.

En conclusion, la CEDH a jugé que la Macédoine du Nord avait outrepassé sa marge d'appréciation, entraînant une violation de l'article 8 de la Convention.



●       CEDH : BALAN c. MOLDOVA (14 mai 2024)

M. Oleg Balan, ancien ministre de l'Intérieur, a intenté une action en diffamation contre M. Renato Usatîi, chef d'un parti politique d'opposition, pour des déclarations faites dans un document publié sur la page Facebook personnelle de M. Usatîi. Le document faisait état de fautes graves de la part de M. Balan, notamment de corruption et de leadership incompétent. M. Balan a fait valoir que les tribunaux nationaux n'avaient pas protégé son droit à la réputation de manière adéquate, en violation de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme.

La CEDH a examiné si les tribunaux internes avaient trouvé un juste équilibre entre les droits concurrents au titre des articles 8 et 10 de la Convention. La Cour suprême de justice a traité M. Usatîi comme un journaliste d’investigation, appliquant une présomption de bonne foi, mais n’a pas soigneusement analysé la protection de la réputation de M. Balan.

La CEDH a estimé que la Cour suprême n'avait pas correctement évalué les éléments de l'affaire, tels que l'authenticité de la note, les efforts déployés pour vérifier son contenu et la manière dont elle avait été présentée au public. L’incapacité à trouver un juste équilibre a entraîné une violation des droits de M. Balan au titre de l’article 8.



●       CEDH : A.K. c. c. RUSSIE (7 mai 2024)

La requérante, Mme A.K., professeur de musique dans un établissement d'enseignement public de Saint-Pétersbourg, a été démise de ses fonctions en raison de photos publiées sur son profil privé sur les réseaux sociaux. Les photos la montraient faisant preuve d'affection envers ses partenaires intimes et incluaient un geste du majeur. La requérante affirmait que son licenciement était discriminatoire et fondé sur son orientation sexuelle, violant ainsi ses droits garantis par l'article 8 (droit à la vie privée) et l'article 14 (droit à la non-discrimination) de la Convention européenne des droits de l'homme.

La CEDH a examiné si le licenciement constituait une ingérence disproportionnée dans son droit à la vie privée au titre de l'article 8 et s'il était discriminatoire au regard de l'article 14. La Cour a estimé que les photos n'étaient ni obscènes ni sexuellement explicites et ne pouvaient être qualifiées d'actes immoraux. Le licenciement, sanction la plus restrictive, a été jugé disproportionné, d'autant que d'autres mesures disciplinaires n'ont pas été envisagées.

La CEDH a jugé que le licenciement était fondé uniquement sur des considérations d'orientation sexuelle sans motifs particulièrement convaincants et importants, constituant ainsi une discrimination. Par conséquent, la Cour a constaté des violations à la fois de l’article 8 (droit à la vie privée) et de l’article 14 (droit à la non-discrimination) combinés avec l’article 8.

 

 

●       CEDH : BIBA c. ALBANIE (7 mai 2024)

M. Tonin Biba a porté plainte contre l'Albanie suite à une blessure grave subie par son fils, D.B., dans une école privée. La blessure s'est produite lorsqu'un autre élève a utilisé une catapulte en caoutchouc pour tirer un projectile, provoquant la fuite de D.B. une perte de vision de 90% dans son œil droit.

La CEDH a évalué si l'État a rempli ses obligations positives au titre de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme (droit au respect de la vie privée et familiale) et l'adéquation de la procédure civile concernant l'indemnisation du préjudice.

La CEDH a examiné si les tribunaux nationaux avaient assuré une protection suffisante de l'intégrité physique de D.B. et ont répondu de manière adéquate aux allégations de M. Biba. La Cour a souligné que les établissements d'enseignement ont l'obligation de surveiller les élèves pendant leur scolarité, y compris les récréations entre les cours. Il a souligné l'importance de prévenir l'utilisation d'objets dangereux dans les locaux de l'école et de garantir des mesures immédiates et efficaces en cas d'incidents.

La Cour a estimé que les tribunaux nationaux n’avaient pas abordé des aspects cruciaux de l’affaire. Ils n'ont pas suffisamment examiné les affirmations du requérant concernant la présence de catapultes à l'école ou le manque d'action rapide de l'école à la suite de l'incident. De plus, le recours civil disponible n'offrait pas une protection suffisante contre l'atteinte à l'intégrité physique de D.B. La Cour a conclu que les mécanismes juridiques internes avaient été appliqués de manière défectueuse, ne respectant pas les obligations positives de l'État au titre de l'article 8 de la Convention.

Concernant l'article 6 § 1 (droit à un procès équitable), la Cour a jugé que M. Biba avait été privé de l'accès à un tribunal en raison du rejet de son recours constitutionnel au motif qu'il avait été déposé hors du délai de quatre mois. La Cour a estimé que le délai aurait dû être calculé à partir de la date à laquelle la décision de la Cour suprême a été signifiée au requérant, et non à partir de la date à laquelle elle a été rendue.

La CEDH a conclu à une violation de l'article 8 et de l'article 6 § 1 de la Convention, soulignant la nécessité d'une protection efficace et d'un contrôle judiciaire rapide dans les affaires impliquant l'intégrité physique des enfants.

Les juges Pastor Vilanova, Schukking et Roosma ont exprimé une opinion dissidente, arguant que les tribunaux nationaux avaient appliqué raisonnablement les dispositions juridiques pertinentes et que l'incident ne justifiait pas de tenir l'État pour responsable de la négligence d'une entité privée.



●       CEDH : A. D. ET AUTRES c. SUÈDE (7 mai 2024)

Les requérants, une famille de cinq ressortissants albanais (A.D., M.D. et leurs trois enfants), risquaient d'être expulsés vers l'Albanie suite au rejet de leur demande d'asile par les autorités suédoises. Ils ont affirmé que leur retour les exposerait à un risque de mauvais traitements de la part d’acteurs non étatiques et que les autorités albanaises n’étaient pas en mesure de leur offrir une protection appropriée.

La CEDH a évalué si l’expulsion des requérants constituerait une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdit la torture et les traitements inhumains ou dégradants.

La CEDH a estimé que la procédure interne en Suède offrait des garanties efficaces pour protéger les requérants contre le refoulement arbitraire et qu'elle n'était pas viciée. La Cour note que les requérants ont eu la possibilité de présenter leurs arguments et ont été assistés par un conseil juridique. L'Office suédois des migrations et le tribunal des migrations ont examiné minutieusement les demandes des requérants et ont motivé leurs décisions de manière pertinente.

Concernant le risque de mauvais traitements, la CEDH a reconnu les allégations de menaces et d'agressions en Albanie des requérants, mais n'a trouvé aucune preuve que les autorités albanaises avaient refusé de donner suite à leurs rapports ou que le fait de dénoncer les crimes avait aggravé leur situation. La Cour a reconnu que l'Albanie dispose d'un système judiciaire largement fonctionnel et qu'elle a déployé des efforts pour lutter contre la corruption et améliorer l'application de la loi. La CEDH a conclu que les autorités albanaises n'étaient pas en mesure ou ne voulaient pas fournir une protection appropriée aux requérants.

La Cour a statué à l'unanimité que le renvoi des requérants vers l'Albanie ne violerait pas l'article 3 de la Convention. Elle a décidé de maintenir la mesure provisoire indiquant que les requérants ne devraient pas être expulsés jusqu'à ce que l'arrêt devienne définitif.

 

 

●       CEDH : THOMAIDIS c. GRÈCE (7 mai 2024)

Kyriakos Thomaidis, un journaliste, a été engagé en responsabilité civile et a été condamné à payer des dommages et intérêts pour avoir diffusé dans son émission de télévision en direct des informations liées à des allégations de matchs truqués dans le football grec. Les documents comprenaient une déclaration de témoin tirée d'un dossier d'enquête criminelle et des conversations illégalement interceptées.

La CEDH a évalué si ces émissions dépassaient les limites d'un journalisme responsable au sens de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme (liberté d'expression). La Cour a examiné si les tribunaux internes avaient motivé leurs décisions de manière pertinente et suffisante et s’ils avaient adhéré aux principes de l’article 10.

La CEDH a estimé que la diffusion des déclarations des témoins et des conversations interceptées était illégale et que le contenu des émissions était intentionnellement diffamatoire à l'égard de V.M., président d'un club de football impliqué dans les allégations de matchs truqués. La Cour a noté que les informations divulguées étaient déjà connues du public et ne contribuaient pas au débat public sur les matchs truqués. Au lieu de cela, les émissions visaient le sensationnalisme et ternissaient la réputation de V.M.

La CEDH a conclu que les tribunaux nationaux avaient correctement équilibré le droit à la liberté d'expression avec la protection de la réputation et la confidentialité des enquêtes judiciaires. La Cour a jugé que l'ingérence dans la liberté journalistique de Thomaidis était nécessaire dans une société démocratique et dans le cadre de la marge d'appréciation accordée aux autorités nationales. La CEDH n’a donc constaté aucune violation de l’article 10 de la Convention.



●       CEDH : TSAAVA ET AUTRES C. GÉORGIE (7 mai 2024)

Les requérants sont 26 ressortissants géorgiens impliqués dans une manifestation les 20 et 21 juin 2019 devant le bâtiment du Parlement à Tbilissi. La manifestation a été déclenchée par un membre de la Douma russe prononçant un discours en russe depuis le fauteuil du président du Parlement géorgien lors d’une session de l’Assemblée interparlementaire sur l’Orthodoxie. Les requérants étaient soit des participants à la manifestation, soit des journalistes couvrant l'événement. Ils allèguent un usage excessif de la force par les autorités ayant entraîné leurs blessures, l'absence d'enquête effective et des violations de leurs droits au titre des articles 3 (interdiction des traitements inhumains ou dégradants), 10 (liberté d'expression), 11 (liberté de réunion). ), et 13 (droit à un recours effectif) de la Convention européenne des droits de l'homme. Certains requérants affirment également que le gouvernement a manqué à son obligation d'informer la Cour des développements pertinents au titre de l'article 38 (examen de l'affaire).

La CEDH a noté que les autorités géorgiennes avaient rapidement ouvert une enquête officielle sur les événements, prenant des mesures importantes pour recueillir des preuves et garantir un contrôle public. Cependant, l'enquête n'a pas abouti après plus de quatre ans, faute de progrès suffisants dans plusieurs domaines clés.

Pour les requérants alléguant des mauvais traitements physiques, les autorités ont effectivement ouvert une enquête pénale et pris rapidement des mesures initiales, mais leurs efforts pour identifier les suspects et clarifier les circonstances des blessures ont été insuffisants. La Cour a noté qu'aucun enregistrement vidéo de la cour du Parlement n'avait été obtenu et qu'aucune conclusion n'avait été tirée quant à la conduite des agents identifiés. Compte tenu de ces déficiences, la Cour a conclu que l’enquête pénale en cours n’avait pas satisfait à l’exigence d’effectivité, violant ainsi l’aspect procédural de l’article 3 de la Convention.

La Cour a reconnu la nature chaotique et violente des événements, mais a souligné que tout recours à la force par les forces de l'ordre doit être nécessaire et proportionné. Compte tenu des lacunes de l’enquête et du caractère en cours de la procédure interne, la Cour s’est abstenue de se prononcer sur le bien-fondé de l’aspect matériel de l’article 3.

La Cour a décidé de s’abstenir d’examiner les griefs tirés des articles 10 et 11, les liant aux griefs de fond non résolus tirés de l’article 3.

En conclusion, la Cour a estimé que le gouvernement avait respecté les obligations découlant de l'article 38, dans la mesure où la loi d'amnistie était de notoriété publique et que les documents expurgés n'empêchaient pas une évaluation correcte de l'affaire.

 

 

●       CEDH : J. PAUL GETTY TRUST ET AUTRES C. ITALIE (2 mai 2024)

L'affaire impliquait le J. Paul Getty Trust et ses administrateurs, qui contestaient une ordonnance italienne de confiscation de la « Jeunesse victorieuse », une statue de bronze datant de la Grèce antique. La statue, actuellement conservée au Getty Villa Museum de Malibu, aurait été achetée illégalement par le Trust.

La CEDH a jugé qu'il n'y avait pas violation de l'article 1 du Protocole n° 1 (droit de propriété). La Cour a confirmé l'ordonnance de confiscation italienne, soulignant l'importance de la protection du patrimoine culturel et la nécessité de faire preuve de diligence raisonnable lors de l'acquisition d'objets culturels.

La Cour a reconnu la protection du patrimoine culturel comme un objectif légitime, soutenu par des instruments internationaux comme la Convention de l'UNESCO. Il a souligné l'importance de l'accès du public aux biens culturels. En outre, la décision de confiscation reposait sur une base juridique claire en droit italien, dont les requérants auraient dû avoir connaissance. L’absence de délai pour récupérer les objets culturels volés, bien que constatée, n’a pas été considérée comme une violation.

Sans se prononcer explicitement sur la propriété, la Cour a jugé raisonnable l'affirmation des autorités italiennes selon laquelle la statue faisait partie de leur patrimoine culturel. Il a souligné la négligence du Getty Trust dans l'achat de la statue, alors qu'il était au courant des réclamations italiennes et des efforts de récupération en cours. La Cour a souligné le haut niveau de diligence requis lors de l’achat de biens culturels.

Enfin, la Cour a examiné la marge d'appréciation de l'État dans la protection du patrimoine culturel et l'absence d'instruments internationaux applicables au moment de l'achat. Elle a jugé la décision de confiscation proportionnée en raison de la négligence du Getty Trust et de l'importance de restituer la statue à son pays d'origine.

Dans une opinion partiellement dissidente, le juge Wojtyczek, tout en reconnaissant l'importance de protéger le patrimoine culturel, n'est pas d'accord avec la majorité sur la recevabilité de la requête. Il a soutenu que la possession du Getty Trust sans titre valide ne constituait pas un "intérêt patrimonial" protégé par l'article 1 du Protocole n° 1. Il estimait que les conclusions des tribunaux italiens sur la propriété de la statue devaient être confirmées, ce qui rendait la demande manifestement illégitime. fondé. Il a également critiqué le fait que la Cour s'appuie sur des affaires concernant la propriété foncière lorsqu'elle aborde la question des objets culturels.

 

 

Opportunités Académiques et Professionnelles



●       APPEL À COMMUNICATIONS : MALDIVES ET DROIT INTERNATIONAL

La Faculté de charia et de droit du Villa College lance un appel à candidatures pour un volume édité explorant la relation complexe entre les Maldives et le droit international. Les contributions doivent analyser divers aspects de l'engagement des Maldives envers le droit international, notamment la pratique des traités, l'invocation judiciaire, la délimitation maritime, le changement climatique, le commerce international, les questions de souveraineté, les droits de l'homme et la participation aux organismes internationaux. Soumettez un résumé de 250 à 300 mots avant le 15 juin 2024. Les chapitres complets (6 000 à 8 000 mots) doivent être livrés avant le 30 septembre 2024. Pour toute demande de renseignements, contactez Mohd Imran à mohd.imran@villacollege.edu.mv ou au +9609842004.


●       APPEL À COMMUNICATIONS : PROGRESSION DE L'IA EN AFRIQUE

L'Université de Pretoria, ainsi que d'autres universités, invitent des résumés de 300 mots sur l'IA, les questions juridiques, les droits de l'homme et l'éthique en Afrique. Les articles acceptés seront soumis à un examen par les pairs en double aveugle. Date limite des résumés: 30 mai 2024. Projets de chapitres attendus avant le 20 décembre 2024.


●       APPEL À COMMUNICATIONS: APPLICATION DU DROIT INTERNATIONAL ENVIRONNEMENTAL

Les contributions sont sollicitées pour une conférence explorant l’application du droit international de l’environnement. Les articles interdisciplinaires et co-écrits sont les bienvenus. Soumettez les résumés à ielconference@uoc.edu ou à paolo.farah@glawcal.org.uk avant le 1er juillet 2024.


●       APPEL À COMMUNICATIONS : ANNUAIRE EUROPÉEN DE DROIT CONSTITUTIONNEL (EYCL), VOLUME 7 (2025)

L'Annuaire européen de droit constitutionnel lance un appel à candidatures pour son volume 2025 sur "Les droits fondamentaux en temps de crise" Les propositions (350 à 500 mots) doivent aborder l’intersection des droits fondamentaux et des crises, telles que la pandémie de Covid-19 ou la crise climatique. Soumettez vos propositions à eycl@uvt.nl avant le 1er juin 2024. Les candidats retenus seront informés avant le 1er juillet 2024 et les articles complets (jusqu'à 10 000 mots) doivent être soumis avant le 1er décembre 2024.


●       APPEL À CHAPITRES: VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE ET RELIGION

Les soumissions sont sollicitées pour des chapitres sur l’interaction entre la violence sexiste et la religion. Les sujets incluent le statut religieux et le droit de la famille, les droits reproductifs, la violence dans les institutions religieuses et les critiques féministes des cadres juridiques internationaux. Articles complets (5 000 à 7 000 mots) à rendre avant le 15 juin 2024. Soumettre à Academicwork2024@gmail.com.

 

●       APPEL À PROPOSITIONS DE CHAPITRE: APPROCHES DE RECHERCHE EMPIRIQUE SUR LES ENTREPRISES, LES DROITS DE L'HOMME ET L'ENVIRONNEMENT

Les chercheurs sont invités à soumettre des résumés pour les chapitres sur les défis méthodologiques de la recherche empirique sur les entreprises, les droits de l'homme et l'environnement. Les résumés (600 mots) doivent être soumis avant le 30 septembre 2024. Soumettre à Beyondboundariesbhre@gmail.com. Chapitres complets attendus avant le 28 février 2025.


●       APPEL À RÉSUMÉS: LA JUSTICE Distributive EN DROIT INTERNATIONAL

LUISS Guido Carli, Université de Cambridge, et l'Institut universitaire européen invitent des résumés pour une conférence sur "La justice distributive en droit international" les 3 et 4 octobre 2024 à Rome. Les résumés doivent aborder les dimensions de la justice distributive en droit international et être limités à 500 mots, accompagnés d'une biographie de 200 mots. Soumettez les résumés à distributivejusticeconference@luiss.it avant le 30 juin 2024. Les candidats sélectionnés seront informés avant le 15 juillet 2024 et invités à soumettre un manuscrit ou un document conceptuel avant le 10 septembre 2024.


●       CONCOURS MONDIAL D'ÉCRITURE POUR ÉTUDIANTS EN DROIT DE LA SANTÉ ASIL

L'American Society of International Law (ASIL) annonce son concours annuel de rédaction pour étudiants en droit de la santé mondiale. Le concours est ouvert aux articles inédits de 5 000 à 8 000 mots, en anglais, à double interligne, suivant un style de citation académique. Le ou les auteurs gagnants recevront un prix pour leurs contributions exceptionnelles. Soumettre avant le 1er juillet 2024.


●       COURS D'ÉTÉ DE L'ACADÉMIE DE LA HAYE

L'Académie de droit international de La Haye organise ses traditionnels cours d'été sur le droit international public (du 8 au 26 juillet 2024) et le droit international privé (du 29 juillet au 16 août 2024). Les inscriptions pour la version en ligne sont ouvertes jusqu'au 30 juin 2024.


●       PROGRAMME DE FORMATION SUR LE DÉSARMEMENT ET LA NON-PROLIFÉRATION DES ADM 2024, T.M.C. INSTITUT ASSER

L'Institut Asser et l'OIAC proposent un programme de formation sur le désarmement et la non-prolifération des armes de destruction massive du 30 septembre au 4 octobre 2024 à La Haye. Le programme couvre les cadres internationaux de non-prolifération et de désarmement et comprend des visites sur le terrain et des opportunités de réseautage. Les frais s'élèvent à 1 695 €, avec des bourses disponibles auprès du ministère néerlandais des Affaires étrangères et de l'OIAC. Les candidatures aux bourses MFA doivent être déposées avant le 23 juin 2024 et celles de l'OIAC avant le 23 juillet 2024. Inscrivez-vous via le site Web de l'Institut Asser.


●       MASTER EN DROITS DE L'HOMME ET GESTION DES CONFLITS, SCUOLA SUPERIORE SANT'ANNA

Le Master en droits de l'homme et gestion des conflits à la Scuola Superiore Sant'Anna, en Italie, offre une compréhension approfondie des liens entre les droits de l'homme et la théorie et la pratique de la gestion des conflits. Le programme se déroule du 8 janvier 2025 au 31 mai 2026 et comprend 450 heures de cours magistraux et un stage de 480 heures à partir d'août/septembre 2025. Les frais de scolarité sont de 6 500 € pour le premier tour de sélection. Les candidatures doivent être déposées avant le 4 juillet 2024 pour le premier tour et avant le 12 septembre 2024 pour le deuxième tour. Des bourses peuvent être disponibles pour les citoyens de pays non membres de l'OCDE. Postulez via le site officiel.

 

●       CHERCHEUR POSTDOCTORAL ET DOCTORAT EN DROIT, UNIVERSITÉ D'HELSINKI

La Faculté de droit lance un appel à candidatures pour deux postes de chercheur postdoctoral et un poste de doctorat, liés au projet REBOUND pour un avenir arctique résilient et juste. Les postdoctorants enseigneront environ 40 heures et les doctorants environ 20 heures par an. Les salaires varient de 29 500 € à 46 000 € par an. Postulez avant le 27 mai 2024.


●       FELLOW ÉMISSIONS NÉGATIVES, UNIVERSITÉ DE COLUMBIA

Le Centre Sabin recherche un chercheur postdoctoral pour contribuer à son initiative sur les technologies de gestion du carbone et d'émissions négatives. Les responsabilités comprennent la conduite de recherches indépendantes, la publication de livres blancs et d'articles, l'évaluation des cadres juridiques, l'élaboration de présentations et l'organisation d'événements. Ce poste d'un an offre une échelle salariale de 78 000 $ à 85 000 $, avec possibilité de renouvellement en fonction du financement. Les candidats doivent avoir un J.D., un équivalent J.D. ou un LL.M. et 0 à 3 ans d'expérience juridique professionnelle. Postulez en soumettant une lettre de motivation et un CV à négativeemissionsfellow@gmail.com avant le 30 mai 2024.


●       PROFESSEUR ADJOINT DE DROIT INTERNATIONAL, UNIVERSITÉ D'AMSTERDAM

La faculté de droit de l'Université d'Amsterdam recherche un professeur adjoint de droit international. Les responsabilités comprennent l'enseignement dans le cadre du programme de licence en droit (en néerlandais) et de la filière LLM Droit international public (en anglais), la supervision des équipes de plaidoirie et la conduite de recherches indépendantes. Les candidats doivent être titulaires d'un doctorat en droit international public ou dans un domaine connexe et maîtriser le néerlandais et l'anglais. Le poste propose un salaire de 4 332 € à 5 929 € par mois pour une semaine de 38 heures. Postulez avant le 2 juin 2024.


●       AGENT ASSOCIÉ DE PROGRAMME DE TERRAIN (P-2), ICC

Le Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale recherche un responsable adjoint du programme de terrain basé à Kampala, en Ouganda. Les tâches comprennent la supervision opérationnelle des projets, le suivi de la qualité et des performances, la gestion de la base de données des victimes bénéficiaires et la participation à la sélection des partenaires de mise en œuvre. Les candidats doivent être titulaires d'un diplôme universitaire de niveau supérieur dans un domaine pertinent et d'un minimum de deux ans (quatre ans avec un diplôme universitaire de premier niveau) d'expérience professionnelle sur le terrain, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés. Le poste offre un salaire annuel net minimum de 65 356 $. La maîtrise du français ou de l'anglais est requise. Postulez avant le 8 juin 2024.


●       MEMBRES EXPERTS DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DROITS DES PERSONNES ÂGÉES ET DES PERSONNES HANDICAPÉES EN AFRIQUE

La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples lance un appel à candidatures pour les membres experts indépendants du Groupe de travail sur les droits des personnes âgées et des personnes handicapées en Afrique. Les candidats doivent être des ressortissants des États membres de l’Union africaine possédant une expertise avérée en matière de droits de l’homme. La durée est de deux ans. Soumettez une lettre de motivation, un CV détaillé et des documents pertinents à au-banjul@africa-union.org et africancommission@yahoo.com avant le 13 juin 2024.


●       ASSISTANT DE PROJET D'APPRENTISSAGE ET DE DÉVELOPPEMENT, UNICEF

UNICEF Danemark recherche un assistant de projet d'apprentissage et de développement pour une mission de 12 mois à partir du 17 juin 2024 à Copenhague. Les responsabilités comprennent la gestion de projets de développement des capacités et de carrière, l'engagement des parties prenantes et la mesure de l'impact. Les candidats doivent justifier de trois années d’expérience pertinente et d’un baccalauréat. La maîtrise de l'anglais est requise ; Le français et l'espagnol sont souhaitables. L'allocation de subsistance mensuelle s'élève à 24 474,08 DKK. Postulez avant le 28 mai 2024. Pour plus de détails, visitez le site Web de l'UNICEF.


●       PROGRAMME DE STAGE, OEA

Les candidatures sont ouvertes pour les stages de la session d'automne 2024 (Washington D.C.) et de la session III (bureaux de pays), sur place ou à distance. Les stages se déroulent du 5 septembre au 29 novembre 2024. Postulez avant le 7 juin 2024.

 

●       CONSULTANT EN COOPÉRATION JURIDIQUE, OEA

Le Département de coopération juridique (DLC) du Secrétariat aux affaires juridiques (SLA) de l'Organisation des États américains (OEA) recherche un consultant en coopération juridique. Les responsabilités comprennent le soutien aux initiatives MESICIC et REMJA, la préparation de divers documents et rapports et la coordination des réunions et des ateliers. Ce poste de 6 mois, basé à Washington D.C., offre des honoraires de consultation de 5 000 $, avec possibilité de renouvellement. Postulez avant le 31 mai 2024.


●      JR. CHARGÉ DE PROJET (P01), DÉPARTEMENT DE LA DÉMOCRATIE DURABLE ET DES MISSIONS SPÉCIALES DE L'OEA

Le Département de la démocratie durable et des missions spéciales de l'OEA recherche un chargé de projet junior pour soutenir les projets de démocratie et de gouvernance. Les responsabilités comprennent l'organisation de réunions et d'événements, la conduite de recherches, la rédaction de rapports et l'assistance à l'exécution de projets. Ce poste de 6 mois, basé à Washington D.C., offre un salaire annuel de 39 401 $ US plus un ajustement de poste de 27 660 $ US. Postulez avant le 30 mai 2024.


●       CHARGÉ DE PROJET (P02), DÉPARTEMENT DE L'OEA CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE

Le Département contre la criminalité transnationale organisée à Washington D.C. recherche un responsable de projet pour soutenir le directeur et le spécialiste technique du DTOC dans la coordination et la mise en œuvre de programmes liés à la lutte contre la criminalité transnationale organisée (TOC) et à la lutte contre le blanchiment d'argent (AML). Les tâches comprennent la recherche, le développement de projets, le suivi de l'exécution et le soutien aux initiatives du département. Les candidats doivent être titulaires d'un baccalauréat et de 4 ans d'expérience ou d'un master et de 2 ans d'expérience. Le salaire de base annuel est de 50 377 dollars des États-Unis, auquel s'ajoute un indemnité de poste supplémentaire de 35 365 dollars des États-Unis. Postulez avant le 29 mai 2024.


●       AGENT TECHNIQUE (P04), DÉPARTEMENT DE L'OEA CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE

Le Département contre la criminalité transnationale organisée à Washington D.C. recrute un agent technique pour diriger et coordonner les activités spécifiques au département, fournir une assistance technique et gérer les budgets des projets. Le poste requiert un baccalauréat et 11 années d'expérience, une maîtrise et 7 années d'expérience, ou un doctorat et 4 années d'expérience. Le salaire de base annuel est de 77 326 dollars des États-Unis, auquel s'ajoute un ajustement de poste supplémentaire de 54 283 dollars des États-Unis. Postulez avant le 29 mai 2024.


●       EXPERT JURIDIQUE, TRIBUNAL DE L'ENVIRONNEMENT ET DES TERRES, NAIROBI, KENYA

Le Tribunal de l’environnement et du foncier de Nairobi recherche un expert juridique pour développer un cours en ligne sur l’application des droits environnementaux et climatiques ainsi qu’un manuel du plaideur pro-se. Les candidats doivent être titulaires d'un baccalauréat en droit ou dans un domaine connexe et 12 ans d'expérience en justice environnementale et climatique. Postulez avant le 30 mai 2024.


●       SPÉCIALISTE DE PROGRAMME, PNUD, BRASILIA, BRÉSIL

Le PNUD à Brasilia recherche un spécialiste de programme pour gérer l'unité de gouvernance et de justice pour le développement. Les responsabilités comprennent la planification stratégique, la gestion de projet, le conseil politique et le développement de partenariats. Les candidats doivent être titulaires d'un Master et de 5 ans d'expérience ou d'un Bachelor et de 7 ans d'expérience. La maîtrise de l'anglais, de l'espagnol et du portugais est requise. Postulez avant le 29 mai 2024.


●       ASSOCIÉ TECHNIQUE, PNUD, BRASILIA, BRÉSIL

Le PNUD recrute un associé technique pour le projet de système socio-éducatif à Brasilia. Le rôle consiste à soutenir la mise en œuvre et le suivi des actions du projet. Les candidats doivent détenir un diplôme d'études secondaires et 7 années d'expérience ou un baccalauréat et 4 années d'expérience dans des domaines pertinents. La maîtrise du portugais est requise. Postulez avant le 31 mai 2024.


●       RESPONSABLE JURIDIQUE P2 – ROME, ITALIE, PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

Le PAM cherche à pourvoir deux postes de juriste P2 dans ses branches LEGC et LEGM. Les rôles impliquent des recherches juridiques, la rédaction de documents et la fourniture de conseils juridiques sur la gouvernance et les opérations de la chaîne d'approvisionnement. Diplôme avancé en droit requis. Maîtrise de l'anglais et d'une autre langue de l'ONU souhaitée. Le salaire annuel comprend l'indemnité de base et l'indemnité de poste. Postulez avant le 5 juin 2024.



Nouvelles de l'Institut

 

●       LE FNI CONTRIBUE AUX NATIONS UNIES UN RAPPORT SUR LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES ET LES ENFANTS DANS LE SPORT

 


L'Institut Facts and Norms (FNI) a soumis un rapport complet intitulé "Violence Against Women and Children in Sport" au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles.




Le rapport fournit une analyse conceptuelle de la violence physique, psychologique, économique et numérique dans le sport. Il met en évidence les risques et les vulnérabilités accrus auxquels sont confrontés les femmes et les enfants, en particulier ceux issus de milieux marginalisés et intersectionnels.


 

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